Actualité

La détresse psychologique est un mal invisible mais bien réel.

Selon l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé, la dépression touche 280 millions de personnes dans le monde. Cela représente 5 % des adultes dans le monde.

En France, elle touche 2,5 millions de français chaque année. La dépression ne fait pas exception. Elle touche tout le monde : la population active, les personnes âgées, les enfants, et les adolescents… La pandémie mondiale qui nous a touchée depuis un an et demi a favorisé la dépression a faire son nid dans notre quotidien.

 

Toujours selon l’OMS, la détresse psychologique fait partie des 10 pathologies majeures du XXIeme siècle.

 

La dépression est une maladie psychique qui provoque des troubles de l’humeur. Elle est plutôt du genre tenace comme maladie. Lorsqu’elle fait son apparition pour la première fois, elle a une chance sur deux de revenir dans les 5 années qui suivent le premier épisode dépressif. Avant d’être diagnostiquée, ou même une fois déclarée, la dépression est souvent mal comprise par l’entourage. Ce qui est souvent le cas pour les maladies mentales. « Ce qui ne se voit pas, n’existe pas. » La dépression n’est pas un caprice, il ne suffit pas de le vouloir pour se sortir de la maladie.

Pour l’entourage et le patient, il est important de voir la dépression comme une « personne à part entière » qui a une emprise importante sur la personne malade.

Ne culpabilisez pas si vous souffrez de dépression et que vous vous sentez incompris. Lorsque personne a l’un de ses parents qui a fait une dépression, elle a plus de chance de subir au moins un épisode dépressif au cours de sa vie. On peut dire que la partie était jouée d’avance. D’autres aspects peuvent favoriser l’arrivée de la dépression, comme la prise d’une pilule contraceptive. (Sûrement une raison pour laquelle les femmes sont davantage touchées par la détresse psychologique que les hommes). N’oublions pas que la vie n’est rose du début jusqu’à la fin. Nous ne vivons pas dans un dessin animé. Le décès d’un proche, la maladie et ses traitements, la perte d’un emploi et le stress chronique sont des facteurs tout aussi importants pour la survenue de la dépression.

 

Comment se rendre compte, que l’on tombe dans une détresse psychologique et que ce n’est pas un simple coup de déprime passager. Faites confiance à votre corps ! Votre corps parle pour vous. Les signes ne trompent pas. Lorsqu’une personne parle moins. Quand le corps n’a plus d’énergie pour faire quoique ce soit. Lorsque le sentiment de solitude, de tristesse est omniprésent. Le sentiment de vide est important. Lorsqu’une personne es très émotive. Lorsqu’il y a une perte d’appétit ou au contraire quand la nourriture devient refuge. Quand il y a une irritabilité constante et pour aucune raison… La liste est longue, et on n’est pas obligé d’attendre d’avoir tous ces symptômes pour consulter un médecin.

Il n’est pas toujours simple pour la personne concernée de prendre du recul et de se rendre compte qu’il faut agir avant que son état s’aggrave. C’est pour cela que l’intervention d’un proche pour ouvrir les yeux est souvent importante et décisive dans la prise en charge de la maladie.

Voici une liste des formes de dépression les plus courantes :

La dépression saisonnière : Elle est cyclique et apparaît au changement de saison. Elle est très présente en hiver lorsque la lumière baisse et que les jours raccourcissent.

La dépression profonde : Lorsqu’une personne ressent une constante tristesse, une irritabilité, une incapacité à ressentir du plaisir. Lorsqu’on peut constater une modification de l’alimentation, une perturbation du sommeil, des difficultés à se concentrer. Elle se caractérise par plusieurs épisodes dépressifs et s’inscrit dans la durée avec au minimum 4 symptômes ressentis.

Le trouble dysthymique : Il se caractérise par une humeur dépressive la majorité du temps pendant au moins deux ans. On ne parle plus d’épisode dépressif mais d’un état dépressif constant.

Les personnes souffrant de bipolarité, subissent des périodes de forte dépression.

La dépression post-partum qui apparaît chez 60 à 80 % des femmes. On parle aussi de baby-blues, qui apparaît après l’accouchement. Cela se traduit par un état de tristesse et d’anxiété.

 

La dépression peut amener à des troubles physiques, lorsque la personne a une tendance à somatiser, quand le mal mental se transforme en réelles douleurs physiques comme des douleurs au ventre, à la tête, des tensions dorsales …

Lorsque la dépression est déjà installée dans un notre esprit, il y a quelques solutions qui peuvent aider à mieux la gérer :

  • Suivre une psychothérapie pour comprendre d’où vient la dépression, stopper la culpabilité d’être malade et trouver des solutions pour reprendre sa vie en main étape par étape.
  • Participer à des activités en groupe, pour relancer une socialisation, le temps d’une heure par semaine dans un premier temps, cela donne un objectif dans la semaine, une obligation de sortir de chez soi. Les activités bien-être comme le yoga, ou l’art-thérapie peuvent aider à se sentir mieux.
  • Il est important aussi de se retrouver une vie équilibrée, se lever le matin, s’habiller, faire de l’exercice, manger équilibré etc … des petites choses de la vie quotidienne qui peuvent paraître anodines mais quand l’énergie n’est plus présente dans le corps le moindre effort devient une montagne à surmonter.
  • Cela peut passer par se donner des petits objectifs à réaliser chaque jour, pour se rendre compte que l’on est capable d’entreprendre, capable de réussir.
  • Cela passe aussi par l’acceptation de sa maladie, sans se juger, sans être jugé. Soyez à l’écoute de vos besoins, soyez juste envers vous.

Dépressif mais pas seul, des solutions existent.

 

 

Laisser un commentaire